Bunker
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Pourquoi se doter d’une pièce sécurisée ?

Le bunker est associé dans notre culture à la menace atomique, qu’il s’agisse d’une guerre ou d’un incident industriel. Même si la guerre froide est loin dans les esprits, la France est le pays le plus nucléarisé au monde avec près de 60 réacteurs que l’exploitant (EDF) peine à entretenir. Nous avons simplement oublié le risque nucléaire car la construction des centrales atomiques à proximité des grandes agglomérations a permis d’en banaliser la dangerosité. Dans l’inconscient collectif, l’atome est une énergie propre, qui ne se sent pas et ne se voit pas. À la probabilité d’un incident nucléaire s’ajoute d’autres risques majeurs qui donnent de nouvelles justifications à la construction d’une pièce sécurisée ou d’un bunker NRBC privé.

 

 

 

La construction d’un bunker anti-atomique se justifie t-elle aujourd’hui ?

Si la guerre froide est loin dans nos esprits, le risque d’incident nucléaire n’a jamais été aussi plausible. En effet, les centrales atomiques sont si proches de nos maisons que nous avons appris à vivre à côté sans plus nous soucier des risques nucléaires. Ainsi, pour la plupart des français le nucléaire serait devenu une énergie “propre” qui ne se voit pas, que l’on ne sent pas.

Nous avons presque oublié que la France est l’un des pays le plus nucléarisé avec 58 réacteurs en fonctionnement. Malgré les efforts de l’exploitant, les installations sont vieillissantes. Les accidents se multiplient et la France compte un nombre très insuffisant d’abris au regard de la population (seulement 1000 abris anti-atomiques pour les 67 millions de Français). Hors la portée d’une catastrophe de type Fukushima menacerait les populations dans un rayon de 100 kilomètres.

Pourtant notre voisin proche, la Suisse, a su imposer par les articles 45 et 46 de la loi fédérale sur la protection de la population et sur la protection civile, que chaque habitant dispose d’une place protégée dans un abri qu’il puisse regagner dans un délai raisonnable. Les propriétaires ont donc l’obligation de réaliser, d’équiper et d’entretenir des abris anti-atomiques pour toute construction de bâtiments à usage privé, professionnel ou public.

Ainsi, avec ses quelques 300.000 refuges et plus de 5.000 abris publics pour un total de près de 9 millions de places, la Suisse dispose d’un taux de couverture de 114% de sa population. Comparé à nos voisins helvétiques, notre taux de protection nucléaire est proche de 0%.

L’abri souterrain n’est pas en lui-même une idée nouvelle. De la préhistoire au moyen âge, l’homme a toujours trouvé refuge dans des grottes, cavernes et autres donjons. Avec les risques associés au réchauffement climatique, le bunker moderne pourrait bien retrouver sa fonction d’origine. En effet, la fonte du permafrost, la montée des océans, les canicules de plus en plus longues et fréquentes, les catastrophes climatiques (tempêtes, tornades, cyclones, glissement de terrain, avalanches…) en nombre croissant nous rappellent la réalité de l’effet de serre et ses conséquences destructrices sur notre planète. Dans ce contexte, le recours à le construction d’un bunker personnel se justifie pleinement.

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